Grez-Neuville

Manoir Le Bois de Grez

Tel que prévu, notre journée se résume en une grande farniente. Après avoir savouré l’excellent petit déjeuner de Mme Marie-Laure Cesbron, nous avons fait le tour des jardins, mis à jour les iPad, commnuniqué avec Marijo et un ami via FaceTime, etc.

Puis, à 13 h, nous sommes partis au village pour prendre notre repas dominical. Misère ! Ou les restaurants sont fermés ou toutes les places sont réservées. Nous sommes revenus manger pâtés, mousse, pain … comme hier soir.

Manoir Le Bois de Grez

Le décor, ici, est tellement charmant qu’on y passerait bien la semaine. La Rochelle, Bordeaux, Cognac, Saint-Émilion, Albi et Toulouse nous appellent. Et on ne peut résister à ces appels remplis de découvertes à faire. 

La p’tite vie du blogueur

Blogueur bloguant

Depuis près de 8 ans, 13 chroniques ont accompagné nos voyages. Cet exercice quotidien, en voyage, représente la rédaction de 419 messages. 12 075 pages ont été lues par des lectrices et des lecteurs connus et inconnus.

La tâche devient trop lourde. La rédaction des messages et la publication sur internet demandent près de 2 heures de travail par jour. Et cela quand le wi-fi fonctionne bien, ce qui n’est pas toujours le cas.

À regret, je cesse aujourd’hui-même la rédaction des chroniques qui nous tenaient lieu de notes de voyage. Dorénavant, uniquement nos photos et nos vidéos raviveront nos souvenirs.

Merci aux nombreuses lectrices et aux nombreux lecteurs qui nous ont accompagnés dans cette belle aventure.

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De Tauxigny à Grez-Neuville

Levés à 4 h, nous partions à 5 h. 290 km de Tauxigny à l’aéroport Charles-de-Gaulle. Outre quelques complications aux postes de péage, le trajet s’est effectué sans encombres.

Manoir Le Bois de Grez

Au Terminal 3, c’est le départ vers la maison pour Marijo et Michel. Deux belles semaines remplies de dépaysement et de découvertes. Ils auront bien des choses à raconter à la famille et aux amis. Bon vol.

Quant à nous, nous nous sommes dirigés vers Grez-Neuville, à 350 km environ de l’aéroport. Le trajet a été interrompu quelques fois pour faire une petite sieste. L’arrivée au Manoir Le Bois de Grez nous a enchantés. C’est beau, c’est confortable. 

Chambre du Peintre

Demain, congé.

La p’tite vie en pleine nuit

À peine quinze minutes après notre départ de Tauxigny, en pleine noirceur, sur une petite route sans circulation, un éclair jaillit brusquement à droite de la route, sans avertissement. 

Un coup d’œil au tableau bord : 103 km/h dans une zone désertique de 90 km.

Combien ça va coûter ?

 Misère ! Une contravention à venir. 

Combien ? 

On le saura bien assez tôt. 

Allez ! Ça fait partie des risques du métier !!

Loches, Chinon, Seuilly et Ussé

Château de Loches

Dernière journée pour Marijo et Michel. Le soleil est au rendez-vous toute la journée.

Nous quittons le manoir vers 8 h 30 pour nous rendre à Loches, à une vingtaine de km de la maison. Nous visitons la vieille ville médiévale et le château. Le château a été construit au début du 11^e s. Cette visite, quoique moins spectaculaire que celle du château de Langeais, ouvre une autre perspective sur ce que fut la vie rude dans cette enceinte au Moyen-Âge.

Château-Forteresse de Chinon

Puis, nous marchons dans les vieilles rues de la ville, dînons dans un petit bar sympathique et reprenons la route vers Chinon. À Chinon, nous prenons quelques photos du Château-Forteresse se dressant sur le rocher. C'est là qu'eut lieu une importante rencontre entre le roi Charles VII et Jeanne d'Arc.

De Chinon, cap sur Seuilly où Gisèle va découvrir trop rapidement quelques aspects de la vie et de l’œuvre de Rabelais. 

Château d'Ussé

De retour, nous nous arrêtons au château d’Ussé, photos et nous rentrons sagement à la maison pour la dernière fois.

Apéro, bilan, valises, souper et dodo. Demain, nous partons tôt, vers 5 h, pour nous rendre à l’aéroport Charles-de-Gaulle à environ 300 km au nord.

Du Château de Langeais à Tours

Château de Langeais

Notre journée a débuté par la visite du Château de Langeais construit par Louis XI, de 1465 à 1469. Construit d’un seul jet, ce qui est rare, et épargné par les remaniements postérieurs, ce qui est encore plus rare, le château de Langeais est l’un des plus intéressants du Val de Loire, grâce au travail patient de M. Jacques Siegfried, son dernier propriétaire, qui s’attacha à le meubler en restituant dans tous ses détails l’époque du 15^e siècle. (Extrait de Châteaux de la Loire, Michelin 1998)

Contrat de mariage

Ce fut une visite captivante du début à la fin. Une mise en scène de la lecture du contrat de mariage entre Charles VIII et d’Anne de Bretagne nous a particulièrement séduits dans un décor de tapisseries et de personnages de cire, à la taille et aux costumes fidèlement reconstitués.

De Langeais, nous partons vers Tours, ville de près de 300 000 habitants. Une visite en petit train nous donne un aperçu de la ville. Ainsi, par après, nous nous sommes attardés principalement à la cathédrale Saint-Gatien commencée au milieu du 13^e s. et terminée au 16^e s. Église impressionnante, flamboyante, dont les magnifiques vitraux sont en cours de restauration.

Place Plumereau à Tours

De la cathédrale, nous sommes passés devant le Centre de congrès Vinci à l’architecture avant-gardiste que l’on doit à Jean Nouvel. Puis, nous nous sommes rendus Place Plumereau bordée de belles maisons du 15^e s., à pans de bois qui alternent avec des façades de pierre. Nous avons terminé notre visite au grand marché Les Halles en vue de notre festin de ce soir.

Très belle journée ensoleillée et fraîche.

Abbaye de Saint-Savin et Château d’Angles-sur-l’Anglin

Bulletin météo : début de journée sous crachin et amélioration des conditions à compter de midi grâce à un soleil généreux en après-midi. Un gros 20°C en prime !

Abbaye de St-Savin

C’est vers Saint-Savin-sur-Gartempe que nous avons mis le cap. Un peu plus de 80 km plus loin, nous arrivons en face de l’abbaye de Saint-Savin dans le département de la Vienne. Nous devions être accompagnés d’un guide chevronné qui nous ferait découvrir les trésors du temple. Mais voilà, à 10 h 30, heure prévue pour le début de la visite guidée, une messe spéciale avait lieu dans l’abbaye et nous avons dû attendre la fin de l’office religieux pour visiter … sans guide.

Fresque St-Savin

L’abbaye de Saint-Savin est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO car elle recèle des fresques d’une valeur universelle. Ces peintures, miraculeusement conservées depuis le XIe siècle, sont vraiment spectaculaires. Une présentation vidéo nous fait découvrir la prouesse qu’a pu représenter leur exécution, sur une voûte située à 16 m du sol.

Angles-surl'Anglin

À la fin de notre visite, nous nous rendons à Angles-sur-l’Anglin. D’impressionnantes ruines se dressent sur un piton rocheux surplombant les eaux calmes de l’Anglin. Ce village est un village fleuri. Devant plusieurs demeures, des vases de fleurs multicolores enjolivent les rues et les places. Marijo et Michel ont été séduits par Angles-sur-l’Anglin. Y reviendront-ils un jour ?

La p’tite vie au Manoir

Souper au Manoir

Après une dure journée de visites, retour au manoir : apéro en préparant le souper et en rédigeant le blogue, souper dans le grand salon où Michel a réchauffé la pièce et nos cœurs d’un feu de foyer remarquable. Nous sommes ravis.

Mais le wi-fi nous ravit beaucoup moins !

Poitiers

Place Charles de Gaulle

Un autre petit matin gris. Une autre journée tristounette. Marijo et Michel n’auront pas connu le soleil de la France plus que quelques heures durant leur séjour. L’absence du soleil dans le ciel ne diminue pas leur enthousiasme.

Notre-Dame-la-Grande

Aujourd’hui toute la journée a été consacrée à la jolie ville de Poitiers à 90 km au sud de Tauxigny. Poitiers est une ville de 90 000 habitants. C’est une ville d’art et d’histoire, on la surnomme encore « La ville aux cent clochers ». On y a visité l’église Notre-Dame-la-Grande (XII^e s.) et l’extérieur du baptistère Saint-Jean (IV^e s.) malheureusement fermé aujourd’hui.

Notre-Dame-la-Grande

Poitiers offre des parcours culturels intéressants que nous avons suivis avec plaisir. Ils nous font sillonner les rues de la Vieille Ville et proposent des arrêts   tel le Musée Sainte-Croix que nous avons visité longuement. De retour à la Place Charles de Gaulle, centre névralgique de Poitiers nous avons cassé la croûte au petit restaurant sympathique La Carte.

Retour au manoir. Marijo et Michel nous ont délectés avec des poitrines de poulet aux herbes de Provence.

De Montreuil-Bellay au Village troglodytique

Château Montreuil-Bellay

Ce matin, il pleuvait mais, en cours de route, la situation s’est améliorée et le soleil a été au rendez-vous presque toute la journée. À 9 h et quelques poussières, nous quittons le manoir vers Montreuil-Bellay. Au centre de la commune se dresse le Château Montreuil-Bellay. Il s’agit d’une vaste construction médiévale plusieurs fois remaniée au cours des siècles. Nous n’avons pas visité l’intérieur du château mais en avons fait le tour extérieur et l’avons immortalisé sur pixels.

Village troglodydite

Quelques dizaines de kilomètres plus loin, nous arrivons au village troglodytique de Louresse-Rochemenier, site troglodytique le plus complet du Val de Loire. Le site présente deux anciennes fermes troglodytiques avec leurs pièces d’habitation et de dépendances. On déambule pendant plus d’une heure dans les espaces creusés dans le roc pour abriter familles et animaux dans un confort très relatif comparé la notre vie moderne.

La Loire

La p'tite vie au Manoir Le Cèdre

Un aperçu des conditions extraordinaires de notre séjour à Tauxigny, en Indre-et-Loire.

Manoir Le Cèdre à Tauxigny

Salon

Château de Chambord

Chäteau de Chambord

Après les Fêtes au Manoir le Cèdre, hier soir, la levée des corps s’est faite plus tardivement que d’habitude. Le programme de la journée prévoyait une visite complète du Château de Chambord, une visite extérieure du Château de Chenonceau et une visite rapide du Clos Lucé où a séjourné Léonard de Vinci , près du Château d’Amboise.

Et prime spéciale : il fait soleil ! 

Sur le toît du Château

Le départ tardif et l’intérêt suscité par Chambord, ont fait en sorte que seul le Château de Chambord a été visité. Ce qui n’est pas une catastrophe, loin de là. Chambord est un joyau d’architecture  du XV^e siècle né du rêve et de la démesure de François 1^er. Aujourd’hui, Chambord est un témoin important de ce passé médiéval avec ses 440 pièces, ses 84 escaliers et ses 365 cheminées.

La petite vie au Manoir Le Cèdre

Bien que la publicité stipule que la grande maison est équipée d'un wi-fi, la réalité, quant au rendement de l'installation un peu bancale, est que ça ne fonctionne pas souvent. Nous n'avons réussi à nous brancher solidement au réseau que quelques minutes depuis notre arrivée.

Il n'y a que cet aspect de négatif ici. Tout est magnifique. Dans une prochaine publication, nous joindrons quelques photos témoignant de notre confort à Tauxigny.

Trajet Paris – Tauxigny

Il a plu abondamment hier, il a plu abondamment cette nuit et il pleuvait encore ce matin. Et il a plu toute la journée. Malgré tout, le moral est bon et la bonne humeur règne.

Chartres

À bord de notre toute neuve Peugeot 5008 Cielo, nous avons mis le cap sur Chartres à moins de 100 km de Villejuif, le quartier où nous habitions au sud de Paris. Cette cathédrale a ravi nos co-voyageurs tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Nous avions préparé un lunch pour un dîner champêtre. La pluie nous a condamnés à un dîner familial dans … un parking souterrain de Chartres. On a bien rit … jaune !

Nocé

Puis, nous avons mis le cap sur Nocé, village où habitait et d’où est parti mon ancêtre en espérant une vie meilleure en Amérique. Marijo et moi vivions une expérience touchante … sous le déluge. Dans la grisaille, nous avons rencontré une passionnée de l’histoire de Nocé et de l’église Saint-Martin, en particulier, spécialiste qui nous a fourni moultes explications sur ce monument patrimonial.

Nous devions nous rendre à Vendôme mais le temps nous a manqué. Nous nous sommes dirigés vers Tauxigny, à environ 175 km de distance. Trajet peu inspirant mais quelle surprise nous attendait à notre arrivée. Le manoir est gigantesque. On aura l’occasion d’y revenir dans une prochaine chronique.  

Adieu Paris !

Sainte-Chapelle

Paris était sûrement triste d’apprendre que notre séjour parisien se terminait aujourd’hui. Et Paris a pleuré presque toute la journée. Il n’y avait que nos parapluies pour nous protéger de toutes ces larmes.

Malgré ce temps maussade (pas une seule journée de soleil depuis dimanche dernier), nous avons débuté nos visites par la Sainte-Chapelle sur le boulevard du Palais. Quelle splendeur que cette chapelle édifiée sur l’Île de la Cité à la demande de Saint-Louis afin d’abriter la Couronne d’épines ainsi qu’un morceau de la « Vraie Croix ». Ce qu’on ne nous dit pas avant d’entrer et de payer le plein tarif, c’est que les vitraux sont en cours de restauration et que toute l’ambiance mystique des lieux est compromise par le travail des artisans. Émerveillement et déception.

Cathédrale Notre-Dame

De la Sainte-Chapelle, nous longeons la Seine sur le Quai Saint-Michel pour nous rendre à la Cathédrale Notre-Dame. Bien que les touristes soient nombreux, on accède au temple en quelques minutes. Haut lieu mythique, on en filme et photographie plusieurs éléments architecturaux et religieux.

Par la suite, nous pénétrons dans le quartier Saint-Séverin par le Square René-Viviani abritant un robinier planté en 1601 par Jean Robin. Il s’agit du plus vieil arbre de Paris. Jouxtant le parc, se trouve l’église Saint-Julien-le-Pauvre, église grecque-melkite catholique. Nous déambulons dans les rues commerçantes du quartier où nous sommes interpellés par les restaurateurs en quête de clients. Les temps sont durs en cette période de restrictions budgétaires.

Notre jardin inutilisé

Nous terminons la journée au restaurant Saint-Maurice de Villejuif où nous nous régalons de veloutés aux 3 parfums, de cuisses de grenouille, de tagliatelles aux crevettes et moules, du pavé au bleu, tartelettes aux poires et mousse aux 2 chocolats, le tout bien arrosé comme il se doit. Merci à Marijo et Michel.

Du Musée du Louvre à l’Arc de Triomphe

Vénus de Milo

Levés tôt pour arriver les premiers au musée, dès 9 h 15, nous étions entrés grâce aux tickets coupe-file qui avaient été achetés avant de partir. Et ce fut le coup de foudre instantané pour Marijo et Michel. Gisèle avait préparé un circuit qui nous a conduits vers La Joconde de Léonardo de Vinci, la Vénus et les 3 Grâces de Botticelli, la Dame en bleu de Tanagra, des vases grecs, la Vénus de Milo, Ramsès II, une momie égyptienne, le Palais de Darius, le Code d’Hammurabi, un autoportrait de Durer, la Dentelière de Vermeer, etc. Gisèle, notre guide muséale, nous a donné moultes explications qui ont rendu cette visite super, comme diraient les jeunes. En fait, nous avons parcouru le musée pendant 4 heures sans arrêts ou presque.

Momie égyptienne

Restaurés au musée, nous avons avons traversé le Jardin des Tuileries jusqu’à l’obélisque de la Place de la Concorde. De là, bifurcation vers la rue du Faubourg Saint-Honoré : Gucci, Prada, Chanel et autres grands noms de la mode nous ont permis de lécher leurs vitrines sans entrer : sacs à main à 4 500 €, manteau à 1 650 € et plus, string à 70 € etc, etc.

Plus loin, nous avons observé une grande fébrilité autour du Palais de l’Élysée. Peu de temps après, le Président de la République passait en voiture à quelques mètres de nous accompagné de son cortège de protection. Vive la France !

Pont Alexandre III

De l’Élysée que nous n’avons pu photographier, nous nous sommes rendus au Pont Alexandre III en passant devant le Petit et le Grand Palais, musées construits pour l’Exposition universelle de 1900.

Finalement, nous montons la célèbre avenue des Champs-Élysées sans nous arrêter chez Fouquet’s, sinon pour lire le menu et nous poursuivons notre marche vers l’Arc de Triomphe où les autos, venant des 11 rues qui débouchent sur la Place de l’Étoile, exécutent un ballet à un rythme infernal. Spectacle hallucinant !

On rentre crevés mais enchantés de notre journée !

Château de Versailles

Louis XIV (Photo Michel) 

De bon matin, nous sommes partis en métro et en RER en diretion de Versailles-Rive-Gauhe. Une heure et quinze plus tard, le Château se dressait devant nous avec magnificence.

Jardins de Versailles (Photo Michel)

Regards admirateurs à l’extérieur sous un temps couvert et un vent glacial et on amorce le parcours de base d’une visite de découverte du Château. Malgré la foule qui était déjà au rendez-vous, nous avons déambulé en longeant les longs corridors qui nous guidaient à travers les appartements royaux, les chambres royales, les dorures aux portes, les plafonds richement peints, les sculptures de marbre, etc.

Entrée du Château (Photo Marijo)

Marijo et Michel ont semblé éblouis par tant de splendeur. Nous en étions à notre 3^e visite de ces mêmes lieux et notre degré d’émerveillement était un peu diminué par rapport à notre première découverte.

Galerie des Glaces (Photo Michel)

La visite des jardins extérieurs et un lunch Au Bassin de Neptune dans la ville de Versailles ont complété notre journée. On entre à la maison plus tôt que d’habitude. On recharge les batteries !

Du Père Lachaise à La Défense

Temps incertain au lever. Journée fraîche, parfaite pour visiter, un peu moins frais serait plus que parfait.

Père Lachaise

La journée a commencé au cimetière du Père Lachaise. Quiconque n’a jamais vu un cimetière européen subit un choc en voyant l’aménagement des lieux. Pas facile de trouver les vedettes mais, pour faire plaisir à Martin, on a cherché la tombe discrète de James Morrisson et c'est Michel qui l'a débusquée ! Des photos de Marijo et des autres en témoigneront. Après une balade dans quelques allées, nous nous sommes rendus à la Place des Vosges. Parc magnifique, décor féérique.

La Grande Arche

Du parc, nous nous sommes rendus, par la rue Des Rosiers, dans le quartier juif de Paris. À un restaurant israélien, nous nous sommes regalés d’un plat typique et d’une bière Maccabée rafraîchissante. 

Repus, nous avons repris le métro jusqu’à la Grande arche de La Défense. L’Arche et les édifices modernes aux lignes audacieuses qui occupent cette esplanade commerciale exceptionnelle ont impressionné nos invités.

À l’eau ! À l’eau !

Après une nuit de repos réparateur, nous étions d’attaque pour conquérir la Tour Eiffel. La vue sur la ville est tellement époustouflante d’en haut … quand le temps est clair et que le ciel est bleu. Mais voilà, les dieux en ont décidé autrement.

Rien à voir en bas de là-haut !

Bien sûr, on prévoyait des averses aujourd’hui mais pas le déluge. Les tickets ayant été achetés, il y a 3 mois, pour monter rapidement sans faire la file, nous n’avions pas le choix. Beau, pas beau, on monte. Et on a monté. Il n’y avait rien a voir d’en haut, il pleuvait intensément en haut, il ventait à tourner les parapluies à l’envers en haut. On est revenus sur terre. Bilan : 5 minutes sur la plateforme, 1 heure à attendre les ascenseurs pour redescendre.

Moulin de la Galette
(Photo Michel)

Un peu, pas mal déçus, nous traversons le Champ de Mars, prenons quelques photos pendant une accalmie et nous dirigeons vers Le Dôme, une brasserie offrant une terrasse fermée et chauffée. Quel réconfort ! Une soupe à l’oignon, 3 sandwiches, 2 frites, 3 bières et une note de 85,20 € (120 $) plus tard, nous nous rendons à la basilique du Sacré-Cœur. Clic ! Clic !, puis nous dirigeons nos pas vers la Place du Tertre, sur la Butte Montmartre. De là, on emprunte la rue Le Pic, croisons Le Moulin de la Galette, descendons vers le Moulin Rouge et terminons notre journée sur la Place Pigalle.

Bonjour Paris !

Beau vol sans turbulence. Pour une première expérience, on peut dire que c’est réussi. Les quelques appréhensions normales avant un premier vol se sont évanouies peu après le décollage.

À l’aéroport Charles-de-Gaulle, Sam nous attendait et nous a conduits rapidement à la maison Leibel, rue Alfred de Musset, à Villejuif . Pendant que Michel et moi prenions possession de lieux, Gisèle et Marijo dévalisaient le Monoprix. On a des victuailles pour quelques jours et plus.

Majestueux Panthéon

Mais le décalage horaire se lit dans le teint terreux, dans l’œil morne de chacun. Il faut bouger. Nous partons à la découverte de quelques lieux intéressants de Paris. Première découverte, la rue Mouffetard qui existaient déjà à l’époque romaine. On fait une pause vin rouge-vin blanc, au Petit Gaston, à la Place de la Contrescarpe, puis on se dirige vers le Panthéon. Majestueux Panthéon. Malgré la fatigue envahissante, on poursuit notre marche vers les Jardins du Luxembourg. Les jardins sont grouillants de familles parisiennes qui musardent, qui lézardent, qui déambulent, qui dessinent, qui s’embrassent, qui poussent de petits voiliers sur l’étang au grand plaisir des enfants et des canetons qui s’en donnent à cœur joie.

Chez Gaston

Et nous rentrons à la maison. Apéro, pâtes, vin et le sommeil a raison de notre résistance héroïque.

Une bien belle journée.